Moment pause…la transmission par la nature.

Et se souvenir…Ce que l’on voit dans la nature est vieux de plusieurs millions d’années. Les arbres les plus âgés transmettent des nutriments aux plus jeunes par le biais du réseau des champignons. C’est aussi ainsi que certains arbres étaient deja la avant l’arrivée des voitures, avant que la rue ne se forme. Cherchez donc un arbre urbain, et imaginez ce qu’il a pu voir, entendre, vivre. Etait il deja la le 11 novembre 1918? si vous avez le temps laissez vous inspirer par le livre de Gary Ferguson, Eight master lessons of nature.

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Photo : couverture du livre Eight master lessons of nature

Eau et arbes: amis / les baobabs citernes de Madagascar

https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Au-pays-des-baobabs-citernes-1640593

Extrait d’un article de Paris Match publié en Aout 2019 qui nous a inspiré:

crédits photo: internet Paris Match

EXTRAIT:

Dans le sud de Madagascar, oubliés par la pluie sept mois par an, les villageois passent une alliance avec leurs plus beaux arbres.
« Je vais te blesser, te creuser… Pardon si nous faisons cela, mais nous devons le faire pour une cause noble : celle de l’avenir de nos enfants. Ils vont survivre grâce à toi. » A quelques centaines de mètres d’Ampotaka, Adolph implore la miséricorde d’un des géants de plus de 300 ans qui tendent leurs branches noueuses vers le ciel, comme s’ils communiquaient avec lui.

Sur ce plateau calcaire et subdésertique du sud-ouest de Madagascar, au sol aride et rocailleux, les pluies ne tombent que quelques fois par an, de décembre à avril. A peine 400 millimètres les années fastes. Et la saison sèche dure plus de sept mois. Il n’y a ni rivière ni lac, et les nappes souterraines sont très rares. Alors, la nature et les hommes ont mis en place de redoutables stratégies, uniques au monde.
Quatre cent soixante-quinze habitants dépendent des 300 baobabs du seul village d’Ampotaka, le bourg à la lisière duquel, en 1996, le photographe Pascal Maitre a croisé la route des « creuseurs » : « J’étais sur une piste, j’ai vu des hommes remplir ces arbres géants avec des seaux pleins du peu de pluie tombée la veille.

crédits photo: internet Paris Match

Le journaliste de Paris Match raconte:

En juin 2019, j’y suis retourné pour y rester dix jours. Et tenter de comprendre. Ils m’ont expliqué que le baobab était le seul arbre au monde qu’il était possible de creuser sans le faire pourrir. Et que l’eau qui y était stockée en ressortait limpide. Ils creusent à partir de mi-juin, durant dix jours entiers. Et n’y touchent plus pendant six mois. Alors, l’arbre “cicatrise”. Son tronc, spongieux, se régénère et la nouvelle écorce qui se forme à l’intérieur peut servir de citerne naturelle. C’est unique dans la nature. Le baobab est bien l’arbre de vie qui protège les hommes et l’écosystème.

crédits photo: internet Paris Match

https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Au-pays-des-baobabs-citernes-1640593