Inspiration rubans cordes et bois. Nous sommes allés voir l’ exposition au musée KANAL, Georges Pompidou sur les quais à Bruxelles, cet artiste Domenico Battista y est exposé. Il travaille la toile en découpant des lamelles de la toiles colorées en recto et verso et recousues de façon a créer un effet d’optique étonnant. Voici aussi nos inspirations créatives entre la corde et le bois. Un tabouret et son assise en toile, un ruban. Une console en tressage? Des portes de meubles en cordes tressées? Sur quoi débutons nous une création?
Peut être bientôt à Bruxelles? ce serait chouette! Des arbres qui chantent en plein Paris, au Jardin du Palais Royal, voici une expérience artistique, sensorielle et citoyenne. Avec le soutien de Bloomberg Philanthropies, ce sont cinquante arbres « augmentés » qui vont chanter des airs composés pour l’occasion. À une seule condition : la qualité de l’air. En cas de pic de pollution, les arbres resteront mutiques, sauf à ce que l’étreinte chaleureuse d’un passant leur redonne de la vigueur.
Et si nous appliquions cette expérience à nos meubles en bois? Des meubles connectés à nos états d’esprits et qui chanteraient nos « moods »: bonne ou mauvaise idée?
Connaissez vous les bâtons de charbon actif? Résolution de ma rentrée, ne plus utiliser de filtre Brita, j’ai donc opté pour ce bâton de charbon actif pour mon eau. Le « binchotan » est un charbon « actif » initialement produit au sud du Japon, issu du bois de chêne ubamegashi séché, puis cuit dans un four en terre. S’ensuit une phase de carbonisation, durant laquelle le bois se consume à 400°C pendant plusieurs jours, pour se transformer en charbon, créant des pores dans l’élément. Et enfin une phase d’activation : la porte du four est ouverte, l’afflux d’oxygène attise la combustion et la température atteint les 1200°C.
Cela provoque la libération du goudron contenu dans les pores.
Le charbon a alors des capacités d’adsorption – et non d’absorption -, c’est-à-dire que, plongé dans un liquide, ce solide poreux retient à sa surface des molécules en suspension. Connaissez vous ses vertus? Et vous quelles sont vos utilisations magiques du bois?
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Bientôt le salon d’art « COLLECTIBLE ». Cet évènement en est à sa 3eme édition: dédié exclusivement à l’art contemporain du 21eme siècle COLLECTIBLE se tiendra du 5 au 8 Mars 2020 dans le bâtiment Vanderborght. L’an dernier nous y avions découvert des ébénistes/ designers de talent, nous y retournons cette année pour s’inspirer et qui sait si l’an prochain nous ne serons pas exposants nous aussi! Ce projet soutient le design pour tous.
Nous venons de découvrir un petit magazine sur la nature, les arbres, les plantes, les animaux…LA HULOTTE : ce qui est fascinant avec ce petit magazine, c’est le sens du détail des illustrations, et les anecdotes qui nous font rentrer en communion avec le sujet. Le thème que nous venons de lire est le lierre. Ce parasite qui prend parfois possession des arbres: ami ou ennemi? Nous découvrons que le lierre ne fait chuter que des arbres déjà malades ou très affaiblis. Les deux plantes se rendent des services mutuels. L’arbre sert de support pour le lierre qui a besoin de trouver la lumière pour fleurir, et le lierre protège l’arbre des intempéries (gel, chaleur) grâce à ses qualités d’isolant thermique. Les feuilles mortes du lierre forment également un compost de qualité, bon pour le sol et les arbres.
Extrait d’un article de Paris Match publié en Aout 2019 qui nous a inspiré:
EXTRAIT:
Dans le sud de Madagascar, oubliés par la pluie sept mois par an, les villageois passent une alliance avec leurs plus beaux arbres. « Je vais te blesser, te creuser… Pardon si nous faisons cela, mais nous devons le faire pour une cause noble : celle de l’avenir de nos enfants. Ils vont survivre grâce à toi. » A quelques centaines de mètres d’Ampotaka, Adolph implore la miséricorde d’un des géants de plus de 300 ans qui tendent leurs branches noueuses vers le ciel, comme s’ils communiquaient avec lui.
Sur ce plateau calcaire et subdésertique du sud-ouest de Madagascar, au sol aride et rocailleux, les pluies ne tombent que quelques fois par an, de décembre à avril. A peine 400 millimètres les années fastes. Et la saison sèche dure plus de sept mois. Il n’y a ni rivière ni lac, et les nappes souterraines sont très rares. Alors, la nature et les hommes ont mis en place de redoutables stratégies, uniques au monde. Quatre cent soixante-quinze habitants dépendent des 300 baobabs du seul village d’Ampotaka, le bourg à la lisière duquel, en 1996, le photographe Pascal Maitre a croisé la route des « creuseurs » : « J’étais sur une piste, j’ai vu des hommes remplir ces arbres géants avec des seaux pleins du peu de pluie tombée la veille.
Le journaliste de Paris Match raconte:
En juin 2019, j’y suis retourné pour y rester dix jours. Et tenter de comprendre. Ils m’ont expliqué que le baobab était le seul arbre au monde qu’il était possible de creuser sans le faire pourrir. Et que l’eau qui y était stockée en ressortait limpide. Ils creusent à partir de mi-juin, durant dix jours entiers. Et n’y touchent plus pendant six mois. Alors, l’arbre “cicatrise”. Son tronc, spongieux, se régénère et la nouvelle écorce qui se forme à l’intérieur peut servir de citerne naturelle. C’est unique dans la nature. Le baobab est bien l’arbre de vie qui protège les hommes et l’écosystème.